lundi 5 février 2024


 Texte en vue de l' exposition à la galerie 2.13 PM en mars 2024.


Résister !


Hellébores, pivoines, roses, hibiscus, pensées, anémones, coquelicots, les fleurs nous subjuguent par leur délicatesse et par leur puissance vitale, par leur richesse de formes, de couleurs, de textures et de parfums. Leurs pouvoirs hypnotiques n’a de cesse d’attirer les peintres : Bruegel, Arcimboldo, Monet, Matisse, Kelly, O’Keeffe, Klimt, Kiefer, Hirst, Cognée pour n’en citer que quelques-uns. Tous, absolument tous, sont fascinés par leur beauté et tentent de capter leurs secrets.

Pourtant, dessiner ou peindre les fleurs n’est-il qu’une question d’émerveillement ? N’est-ce pas aussi une façon pour les artistes de résister à la violence et à la noirceur du monde ?

En 2002, dans sa préface de l’exposition « Dessins de plantes / Matisse – Kelly », Jean-Jacques Aillagon, alors président du centre Pompidou, citait Hegel : « La fleur c’est ce que l’histoire écrase sur son passage ». Ecraser la fleur ! C’est précisément ce que refuse l’art, qui tout au long de son histoire, n’a de cesse de la magnifier. (1)


Résister ! Jean-Marie Deroche s’inscrit dans cette veine d’artistes qui clament le charme des fleurs et écrivent une ode à la beauté du monde. Il a trouvé sa propre manière de les magnifier. Dans son jardin, dans ses promenades, il cueille leur silhouette gracile et foisonnante pour les mémoriser sur le papier ou les poser sur des fonds parfois remplis d’histoire. Affiches, travaux d’enfants, imprimés sont retravaillés pour leur offrir un écrin parfaitement adapté. Certains fonds explosent de couleurs vives, avec des rouges, des jaunes, des bleus jaillissants. Malgré leur puissance, ils sont incapables de voler le premier plan à la fleur représentée. D’autres laissent apparaître des traces de leur passé (écriture, silhouette) mais là encore, la fleur est reine, se faufile, et s’appuie sur les traits précédents, telles ces clématites ou ces glycines qui s’appuie sur les murs pour pousser. On trouve aussi de l’or pour une rose tout éclose, du beige poudré pour une délicate anémone bleue, du vert amande et velouté pour une pivoine rouge sang en pleine floraison. Les fonds bougent, dessinent des entrelacs, brillent, scintillent, jouent de superposition, et pourtant, la fleur reste présente, visible, incontournable, vivante. Elle résiste, elle aussi…


Représenter les fleurs, c’est savoir saisir la beauté environnante et les vibrations du temps, c’est associer l’éphémère à l’éternité, c’est offrir un concentré de vie à ceux qui les regardent, c’est résister, tout simplement !



Frédérique Paumier-Moch

30 janvier 2024






mercredi 5 juillet 2023

 Guernica KIDS. avril 2023

travail avec deux classes de cm2 de la ville d' Ecouen, en parallèle deux autres classes avec mon ami François Nugues et deux classes de la ville de Sarcelles...













dimanche 6 février 2022

lundi 23 novembre 2020

EXPO BISSEXTILE 2020




EXPOSITION BISSEXTILE 2020: MASQUES

à partir du 3 décembre au PRESSE- PAPIER

28 avenue Gabriel Péri 95100 ARGENTEUIL. lepressepapier@wanadoo.fr

FACEBOOK : LE Presse Papier

Je publierai les photos de ceux- ci sur le blog prochainement (très...)



DIX SUR LES VINGT...


















Quelques autres...exposés à Paris ( 75002)
à la Vivienne Art Galerie
























mercredi 5 juin 2019

   
Après l'exposition galerie 73, rue de Turenne, 75003 

exposition de juin à l'hôtel de ville de la Celle Saint Cloud...